vendredi 20 novembre 2009

Simona: les investissements pour la lutte contre le SIDA

Bonjour à tous.
Enfin, grace à l'analyse des données et surtout des opinions que j'ai collectées et à l'analyse des expériences vécues, je suis avancée dans l'élaboration de mon projet..

En effet, c’est reconnu que en augmentant les investissements dans le secteur de la santé on a une augmentation de la croissance économique.
Mais certaines fois c’est impossible d’augmenter les investissements en manière consistante et durative, surtout pour les pays en voie de développement qui dépendent des pays plus développés pour la majorité de leurs investissements en santé. En effet, ces pays se trouvent à opérer dans une situation de ressources restreintes et difficilement croissantes.
C’est a partir de ces constatations que je me suis intéressée à comment maximiser l’efficace et l’efficience des investissements dans le secteur de la santé. En effet, si l’efficace et l’efficience des investissements est majeure, pour chaque niveau donné des investissement on peut rejoindre un output meilleure.
Dans ce cas, concernant la santé, j’ai pensé utiliser comme output le nombre de malades prise en charge.
En effet, plus est grande le nombre de malades pris en charge plus on réduit la mortalité (et le nombre de malades prises en charge est, avec la qualité des soins, la seule-je crois- levier directe pour influencer le taux de mortalité). Et la réduction de la mortalité est l’un des aspects qui permettent une majeure croissance économique. Donc je crois que l’augmentation du nombre de malades pris en charge a parité d’investissement doit être un des objectifs des états, surtout s’ils n’ont pas des ressources trop vastes, comme dans le cas du Cameroun. En effet, cet état dépende comme plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne des investissements étrangers pour effectuer efficacement sa lutte contre le SIDA. Cependant, ces investissement ne sont pas infini dans le temps, comme est en train d’émerger dramatiquement dans le cas de ce pays.

La demande que je me suis posée est donc : à l’intérieur de la lutte contre le SIDA, quels sont les secteurs d’investissement qui permettent de maximiser l’efficience des investissements mêmes ? Est-il mieux d’investir dans la sensibilisation ou dans les contributions pour les médicaments ? Dans la réduction des temps d’attente ou dans la réduction du coût des visites ?
Pour répondre à cette question, je doit voir quel a été l’impact des investissements dans les différentes facteurs sur l’output.
Je pense utiliser un modèle (Nombre malades pris en charge = ß1 X1+ ß2 X2 + ß3 X3 + ß4 X4 + ß5 X5 + ß6 X6 +Ɛ ) où la variable expliquée est le nombre de malades pris en charge, tandis que les variables explicatives sont tous les facteurs qui influencent ce nombre et qui peuvent être amélioré par un augmentation de l’investissement (qui peut être « additionnel », dans le cas meilleure, ou « soustractif », quand l’investissement totale est constante et cette augmentation est possible à détriment des autres facteurs). Je considère seulement l’investissement publique ou des organisations internationales (il n’y a pas un gros investissement privé, à l’exclusion des investissements effectués par les malades). En effet, les malades n’ont pas l’opportunité de modifier la répartition de leur investissement, qui est dépendante des choix d’investissement « publiques ».

C’est à partir des entretiens que j’ai eu sur le terrain avec des travailleurs du secteur sanitaire, des patients et des gestionnaires de la santé publique, que j’ai identifié les six différents facteurs qui j’ai mis dans le modèle et qui peuvent influencer directement le nombre des malades qui se font détecter et qui sont pris en charge. Ces facteurs sont :
X1 = coût des médicaments.
X2 = niveau de stigmatisation, qui est la cause d’une réduction du nombre des personnes qui se font dépister et soigner.
X3 = coûts indirects (de transport et de logement) soutenus pour aller à l’hôpital et pour se loger dans la ville où il se trouve.
X4 = temps d’attente (pour faire la visite de contrôle ou pour recevoir les médicaments à la pharmacie).
X5 = nombre d’agents de soutien psychosociale, qui influence le nombre des perdus de vue
X6 = coût des visites et des examens.

Pour chaque variable, j’ai besoin d’une série historique de données qui va du 2000 au 2009.
Dans plusieurs cas, pour estimer la valeur de ces facteurs on doit utiliser des proxi. La choix de proxi est influencée par le problème de l’incomplétude des données pour ce type de pays, où les collectes de données officielles sont insuffisantes et limité dans le temps.
J’ai des idées, mais je n’ai pas encore décidé pour toutes les variables quelle proxi j’utiliserai. Ça dépendra des données que j’ai pu collecter ou que je peux trouver sur des revues/des sites spécialisés. Et surtout je dois vérifier leur cohérence

Pour ce qui concerne la variable dépendante, j’ai choisi utiliser le nombre de malades pris en charge puisqu’elle est une variable influencée seulement par l’investissement totale et l’efficace et l’efficience des investissements. En effet, l’incidence, qui est le nombre de nouveaux cas d'une pathologie observés pendant une période et pour une population déterminée, n’influence pas le nombre de prise en charge : même si le nombre de malades augmente, si les ressources sont constantes, comme l’investissement pro capite nécessaire pour la prise en charge, le nombre de suivi ne change pas. Au contraire, la variation du nombre de prises en charge influence l’incidence.
Aussi le taux de prévalence, qui est le calculée en rapportant à la population totale le nombre de cas de maladies présents à un moment donné dans une population, n’influence pas le nombre de prises en charge, pour le même raisonnement qu’avant. En plus, dans ce cas, on peut dire aussi que la variation du nombre de prises en charge influence seulement marginalement le taux de prévalence : les suivis ne peuvent pas guérir. De l’autre coté, plus de prise en charge permet une espérance de vie de malades plus longue, et donc une augmentation de la prévalence.

Le problème majeur de ce modèle, a coté de la difficulté de collecter le données, est la multicollinearité.En outre, l’utilité marginale d’une unité ultérieure d’investissement dans un certain facteur peut être décroissante. Cependant, je n’ai pas l’opportunité de tenir en compte cette possibilité, en devant donc assumer que les utilités marginales soient toujours croissantes.

Est-ce que les experts de STATA et de l'économetrie ont des idées pour résoudre ces problèmes? d'autres notes ou suggestions?

merci beaucoup, et bon suivi de terrain!

jeudi 19 novembre 2009

Les économies en développement face à la crise

Le CEPII et l'OCDE organisent leur conférence annuelle sur "Les économies en développement face à la crise" (26 et 27 novembre). Cela peut intéresser ceux d'entre vous qui se trouvent à Paris à ce moment là.

Programme du 26

Programme du 27

David

lundi 9 novembre 2009

Revue d'économie du développement

Pour celles et ceux que cela intéresse, le dernier numéro de la Revue d'économie du développement porte sur "Santé et développement". Il y a notamment un article sur "Les déterminants de l'épidémie du VIH/SIDA en Afrique subsaharienne" qui peut servir à Simona et Violeta.

David

mardi 27 octobre 2009

Sarah: Récupérer des données est un vrai chantier

Bonjour à tous,

Quelques nouvelles du front. Presque arrivée depuis un mois, et toujours pas à l'enquête: petit stress. Mais ce n'est pas pour cause de farniente.
Je vais travailler sur les programmes de résorption des bidonvilles au Maroc, en prenant pour étude de cas Salé, ville en face de Rabat, qui en recèle de nombreux. CDette politique de résorption a été mise en place suite aux conférences Habitat des Nations Unies, et suite aux conseils de la Banque Mondiale, ainsi qu'aux OMD: l'idée st que l'accès à la propriété et à un logement décent est un levier pour sortir de la pauvreté.
Le Maroc, en élève, a tout de suite mis en place des pogrammes de ce genre. Je pense comprarer deux modalités de résorption: la modalité logement social et la modalité recasement (on vendun lot au bidonvillois et un plan d'archi pour qu'il s'installe ailleurs). Les résultats de ces programmes sont très mitigés: trop chers, avec des lieux d'accueil trop excentrés (ce qui accroit la perte d'activité, les côuts de transports et souvent la baisse de la scolarisation: pas d'écoles dans les nouveaux quartiers).
Néanmoins, pour évaluer, il faut des données ex ante: je suis donc à la recherche des données socio-éco sur les bidonvilles cible avant programme. J'ai récupéré un recensement par districts (districts de bidonvilles), mais le recensement de population donne des tas d'information sauf le revenu (on peut néanmoins l'approcher par les équipements : télé...). Mais il me manque la partie migration du recensement (d'où venaient les bidonvillois). Et je dois avoir accès à la liste des bénéfciaires et des lots construits, afin de pouvoir faire un tirage pour mon enquête.
C'est long de récupérer des données.
Et pour l'évaluation de programmes, elle ne peut être conduite ici au Maroc, selon les normes intrenationales: en effet, il n'y a pas de données ex ante. L'Etat, quand il met en place un programme de réduction de la pauvreté, le fait très arbitrairement et n'étudie pas la population ciblée: alors trouver des info sur le sbidonvilles avant programme ets très difficile. J'espère que ce que je vais avoir sera acceptable tout de même.
Autre souci: la langue, ici enfin chez les bidionvillois, ni français si arabe classique, qui étaient un peu mes deux outils pour le terrain marocain. Tout est en dialecte berbère: je vais donc devoir trouver des subterfuges (enquêteurs et traducteurs)..
Face à toutes ces difficultés, j'ai restreint mon terrain à 2 programmes, les programmes les plus avancés à Salé: l'un est celui d'un cité HLM qui accueille environ 1000 ménages en provenance de bidoinvilles, l'autre ets une zone de recasement qui en accueille 800. Mais face à des populations si petites, les échantillons vont devoir être larges. ET seront ils représentatifs face à la petite taille de la population??? Je ne peux faire mieux car on est encore au début de l'effectivité des porgrammes; mais je m'adresse là aux statisticiens de l'équipe, cela est il suffisant?
Je vous remercie de vos réponses et vous souhaite aux quatre coins du monde une bonne journée (ou nuit selon les décalages)...
Sarah

mercredi 21 octobre 2009

Marianne: développement social au Mexique

Bonjour,

Merci pour votre mail, veuillez bien m excuser pour ce retard.
J aimerai effectuer des interviews auprès de chercheurs et de fonctionnaires mexicains qui travaillent dans les programmes sociaux et la politique sociale, j ai donc travaillé avec deux livres qui expliquent comment traiter les données qualitatives des entretiens:

- AUERBACH Carl F., and Louise B. SILVERSTEIN (2003) Qualitative Data, An Introduction to Coding and Analysis, New York University Press
- STRAUSS Anselm and Juliet CORBIN (1998) Basics of Qualitative Research, Techniques and Procedures for Developing Grounded Theory, Second Edition, SAGE Publications

Je suis aussi en train d apprendre à utiliser le logiciel NVIVO de traitement de données qualitatives.

J avais commencé mes recherches sur le thème de la pauvreté multidimensionnelle, mais j ai redéfini le sujet en m intéressant davantage à des problèmes de développement social et à la politique sociale au Mexique. A la CEPAL j ai travaillé à l élaboration des indicateurs sociaux du document « Indicadores Sociales básicos de la subregión Norte de América Latina y el Caribe » ce qui m a donné une vision générale de l état du développement social. J ai également pris connaissance des principales politiques sociales a l aide de documents de la SEDESOL, Secretaría de Desarrollo Social, et du CONEVAL, Consejo Nacional de Evaluación de la Política de Desarrollo Social, notamment: Informe de Evaluación de la Política de Desarrollo Social en México 2008.

Afin d avoir davantage de matière pour élaborer le questionnaire, j ai assisté a des conférences et lu sur des thèmes plus précis: les conséquences sociales de la politique industrielle, la flexibilité sur le marché du travail, les questions de genre, le lien entre politique sociale et économie informelle, les défis de la sécurité sociale, l impact des réformes économiques du gouvernement sur les indicateurs sociaux…Cependant, comme le développement social est un concept large et les politiques sociales sont nombreuses, je ne voudrais pas me disperser en essayant de tout inclure, d autant plus qu’il existe des rapports d évaluation pour chaque programme social (par exemple les impacts d Oportunidades).
D après les chercheurs que j ai rencontré, ce qu’il manque est une approche plus globale, qui lie les différents programmes sociaux entre eux et les analyse par rapport aux caractéristiques de l économie mexicaine: par exemple les liens entre politique fiscale, sécurité sociale et entreprises et emplois informels. Je pense que les interviews seront intéressantes si je me concentre sur les disfonctionnements au niveau de la manière dont la politique sociale répond aux principaux problèmes de développement social au Mexique. Je vais rencontrer plusieurs chercheurs la semaine prochaine afin de préciser les questions pour les entretiens.

Je vous remercie à l avance pour vos remarques et propositions,

Marianne

samedi 17 octobre 2009

Practical Action against poverty

Un site qui propose des actions précises, voir ici...

Murat